un Büro de renseignement qui sait [presque] tout

intelligence artificielle ?

L’entresort est destiné à un spectateur. Celui-ci, taraudé par une question, passe le seuil du Büro pour se trouver dans un espace intimiste, seul face à la « machine ». D’une voix de synthèse, elle l’invite à renseigner son nom grâce au clavier, et s’en servira pour s’adresser à lui avec complicité.
Le spectateur pose sa question : le Büro lui indique alors par quel « département » celle-ci sera traitée. Il peut s’agir de « Épanouissement de la jeunesse », « Statistiques et divertissements », « Accueil et sécurité », « Corps pro-actif », « Circuit accompagné », ou encore « Spiritualité objective ».
Leur interaction peut alors commencer et durera 3 minutes, le temps de poser 2 à 3 questions. À chaque question posée, le Büro meuble l’attente (le temps de préparer la réponse) de petites phrases au départ anodines… mais qui peu à peu procèderont de différentes techniques de manipulation.
Pour le scénario « Épanouissement de la jeunesse », le Büro usera du compliment puis de l’association affective pour se rendre peu à peu indispensable, et faire du départ du spectateur une source de culpabilité. « Accueil et sécurité » met en place la technique du bouc émissaire : la machine se prétend hackée par le smartphone du spectateur, et pousse ce-dernier de prendre parti pour elle. « Corps pro- actif » est une séance de remise en forme un peu particulière…. etc.
Ces différents scenariis, pré-écrits, sont jalonnés de réponses spécifiques aux questions posées, réponses élaborées sur le vif par le ou la comédien(ne) caché(e) dans le Büro. Les réponses sont délivrées au moyen de feuilles envoyées en pneumatiques (permettant dessins ou phrases écrites manuellement) ou de théâtre d’objet. La teneur des réponses est évidemment rarement scientifiquement certifiable.